Milieux aquatiques et humides

La restauration et la préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques et humides sont un enjeu fort pour ce territoire.

Les cours d’eau

Sur les 13 200 km de cours d’eau recensés, près de 11 500 km sont des cours d’eau non réalimentés artificiellement, soit la plus grande part du réseau hydrographique.

Depuis les années 1960, les activités humaines ont modifié les cours d’eau et leur fonctionne­ment naturel.

 

Les chemins des rivières ont été redressés et leurs berges transformées. Cette modification intensifie le phénomène d’inondation en aval et les impacts sur les biens et les personnes.

La continuité sédimentaire est fortement modifiée que ce soit sur le sous bassin versant de la Neste avec le grand nombre d’ouvrages hydroélectriques, que sur les sous bassins versants gascons avec les nombreux seuils et barrages existants.

Enfin la ripisylve, formation boisée de bord de cours d’eau a fortement été dégradée, et a vu sa surface diminuer.

Elle a pourtant un rôle essentiel en régulant la température, la qualité de l’eau, la faune et la flore mais aussi joue un rôle contre les inondations.

Des cours d’eau en pleine forme © Agence française pour la biodiversité

Les zones humides

Les milieux humides (tourbières, prairies humides, forêts alluviales,…) sont des espaces entre terre et eau, caractérisés par la présence d’eau, en surface ou dans le sol, de façon permanente ou temporaire.

50 % des zones humides ont disparu en France entre 1960 et 1990, et depuis, la moitié des zones humides continuent à être dégradées.

Les zones humides contribuent à la recharge des nappes phréatiques, à la prévention des inondations, à l'épuration des eaux et à la préservation de la biodiversité

Elles jouent également un rôle dans l’atténuation du réchauffement climatique, en stockant du carbone et en évaporant de l'eau qui refroidit l'atmosphère.

Zones humides, zones utiles : agissons ! ©Sauvons l'eau

Cartographie des zones humides

Afin de protéger ces milieux il est indispensable de les connaitre ; divers inventaires de zones humides ont été réalisés sur le territoire et sont régulièrement amendés par les acteurs locaux.

 

Pour compléter les derniers recensements, un premier travail de prélocalisation par modélisation cartographique des zones humides potentielles sur le territoire a été effectué en 2023. 

Afin d’avérer le caractère humide de ces zones, un inventaire par prospections sur le terrain a été lancé en avril 2024 sur l’ensemble du périmètre du SAGE NRG, et devrait se dérouler jusque fin 2025. Il s’agit de réaliser des relevés de végétation ou de sol sur les zones ayant une plus grande probabilité d’accueillir des zones humides afin de compléter la cartographie existante des zones humides.

Pour découvrir la cartographie des zones humides en France et à l’échelle du territoire, rendez-vous sur le site du Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides (RPDZH) 

Les acteurs des zones humides

Pour préserver ces zones, un groupe technique zones humides a été créé en janvier 2022 dans le cadre de l’élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Neste et Rivières de Gascogne.

Différents acteurs du territoire composent ce groupe :

  • Les autres acteurs portant assistance aux gestionnaires : associations de préservation de la biodiversité, fédérations de pêche et de chasse des départements du territoire…
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  • Les services de l’Etat et l’Agence de l’Eau Adour-Garonne : ils instruisent les dossiers sur les volets règlementaire, technique et financier.
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Pour avoir un aperçu d’actions menées sur les zones humides, nous vous invitons à visionner le film « Le Lannemezan, de l’eau sur un plateau » 

Vous souhaitez en savoir plus sur les acteurs de ces milieux ? Pour cela, rendez-vous sur la page acteurs de l’eau.